La dimension cognitive du changement climatique reste peu investie. Or, les stratégies d’adaptation endogènes des communautés dépendent fortement de leur perception des risques liés au changement climatique. Une analyse des représentations et des perceptions des individus sur le changement climatique permet de renforcer la capacité d’adaptation des territoires face à ce phénomène.
Dans cette analyse, les relations d’interdépendance entre la perception, le savoir et les stratégies d’adaptation montrent comment les communautés vivant sur la zone côtière du Sénégal interprètent le changement climatique, notamment dans les domaines de l’agriculture, des ressources en eau, et des zones côtières.
La prise en compte de ces représentations va dans le sens d’une co-construction et de l’acceptabilité des stratégies d’adaptation.
Elle permet aux acteurs étatiques et non étatiques de mieux comprendre les besoins des communautés en matière de politiques publiques climatiques, tandis que les médias peuvent identifier les leviers sur lesquels agir pour développer des campagnes d’information publique sur le climat efficaces afin de réduire la vulnérabilité des communautés en cas d’aléas climatiques.